La réalité du wok poivré

 In Poésie

Il vibre via patchwork zonant brindilles.
Chaque courge habillant un bravache potimarron haut lard divin.
Un royal abacule de parmesan attend sa zeste kolas.
Voici haut magma, gratin maharajah.
Et on absorbe le thalassotoque poisson.
Le repaire de Bacchus bat l’horizon hilarant d’odeurs.
Chantant un gai goût amiral.
L’alambic brave artisanal tombe le kir au kawa.


Ce texte a été composé à partir des anagrammes de quarante-sept noms d’instruments à cordes pincées par Hounhouénou Joël Lokossou : clavecin, épinette, lyre, luth, oud, pedal steel guitar, dobro, théorbe, archiluth, laouto, mandole, mandoline, mandoloncelle, banjo, chanza, pipa, cithare, sitar, tar, vishitra vina, vina, dotar, setar, shamisen, baglama, balalaïka, harpe, kora, kamale n’goni, valiha, guitare, bouzouki, biwa, cavaquinho, cistre corse, crwth (la rédaction a glissé cet instrument à cordes frottées par erreur dans la liste), qanoun, langeleik, rabab, rubab, sarod, saz, tambur, swaramandala, tiple, tres, tovshuur, ndlr.

Photographie : Emmanuel Desestré