Le drap offert au lait maternel

 In Littérature

Nous voici à l’heure du compost

Pour ceux qui viennent de prendre le train ou le bateau, j’invente ce chapeau à lettres.  Pour les autres, souffrez que vos oreilles de l’âme entendent encore une fois cette rengaine.

Le compost étant une pieuvre anagrammatique de poésie furibarde, nous avons toujours besoin d‘une matrice. D’une geste fondatrice, d’un texte qui servira à élever le compost vers des horizons stellaires. C’est au bout de l’ancienne corde qu’on tisse la nouvelle disent les anciens au Bénin, et j’ai l’habitude de varier ce dicton en celui-ci : « c’est au bout de l’ancienne bonne corde qu’on tisse la nouvelle ». Pour ce numéro spécial , nous avons choisi une aubaine à double détente. Il s’agit de deux extraits de Émile ou De l’éducation de Jean-Jacques Rousseau.

Le premier extrait1 est celui-ci :

On sèvre trop tôt tous les enfants. Le temps où l’on doit les sevrer est indiqué par l’éruption des dents, et cette éruption est communément pénible et douloureuse. Par un instinct machinal, l’enfant porte alors fréquemment à sa bouche tout ce qu’il tient, pour le mâcher. On pense faciliter l’opération en lui donnant pour hochet quelque corps dur, comme l’ivoire ou la dent de loup. Je crois qu’on se trompe. Ces corps durs, appliqués sur les gencives, loin de les ramollir, les rendent calleuses, les endurcissent, préparent un déchirement plus pénible et plus douloureux. Prenons toujours l’instinct pour exemple. On ne voit point les jeunes chiens exercer leurs dents naissantes sur des cailloux, sur du fer, sur des os, mais sur du bois, du cuir, des chiffons, des matières molles qui cèdent, et où la dent s’imprime. On ne sait plus être simple en rien, pas même autour des enfants. Des grelots d’argent, d’or, du corail, des cristaux à facettes, des hochets de tout prix et de toute espèce : que d’apprêts inutiles et pernicieux ! Rien de tout cela. Point de grelots, point de hochets ; de petites branches d’arbre avec leurs fruits et leurs feuilles, une tête de pavot dans laquelle on entend sonner les graines, un bâton de réglisse qu’il peut sucer et mâcher, l’amuseront autant que ces magnifiques colifichets, et n’auront pas l’inconvénient de l’accoutumer au luxe dès sa naissance. Il a été reconnu que la bouillie n’est pas une nourriture fort saine. Le lait cuit et la farine crue font beaucoup de saburre, et conviennent mal à notre estomac. Dans la bouillie, la farine est moins cuite que dans le pain, et de plus elle n’a pas fermenté ; la panade, la crème de riz me paraissent préférables. Si l’on veut absolument faire de la bouillie, il convient de griller un peu la farine auparavant. On fait dans mon pays, de la farine ainsi torréfiée, une soupe fort agréable et fort saine. Le bouillon de viande et le potage sont encore un médiocre aliment, dont il ne faut user que le moins qu’il est possible. Il importe que les enfants s’accoutument d’abord à mâcher ; c’est le vrai moyen de faciliter l’éruption des dents ; et quand ils commencent d’avaler, les sucs salivaires mêlés avec les aliments en facilitent la digestion. Je leur ferais donc mâcher des fruits secs, des croûtes. Je leur donnerais pour jouet de petits bâtons de pain dur ou de biscuit semblable au pain de Piémont, qu’on appelle dans le pays des grisses. À force de ramollir ce pain, dans leur bouche, ils en avaleraient enfin quelque peu : leurs dents se trouveraient sorties, et ils se trouveraient sevrés presque avant qu’on s’en fût aperçu. Les paysans ont pour l’ordinaire l’estomac fort bon, et on ne les sèvre pas avec plus de façon que cela.

Soit, en dénombrant son alphabet réduit :

A 151 , B 24, C78, D84, E 357, F37, G12, H18, I140, J6, K0, L138, M50, N 173, O132, P74, Q25, R142, S183, T160, U141, V24, W0, X8, Y4, Z1.

Et le deuxième extrait2 est ainsi libellé :

De nos sensations diverses, le goût donne celles qui généralement nous affectent le plus. Aussi sommes-nous plus intéressés à bien juger des substances qui doivent faire partie de la nôtre, que de celle qui ne font que l’environner. Mille choses sont indifférentes au toucher, à l’ouïe, à la vue ; mais il n’y a presque rien d’indifférent au goût. De plus, l’activité de ce sens est toute physique et matérielle ; il est le seul qui ne dit rien à l’imagination, du moins celui dans les sensations duquel elle entre le moins ; au lieu que l’imitation et l’imagination mêlent souvent du moral à l’impression de tous les autres. Aussi, généralement, les cœurs tendres et voluptueux, les caractères passionnés et vraiment sensibles, faciles à émouvoir par les autres sens, sont-ils assez tièdes sur celui-ci. De cela même qui semble mettre le goût au-dessous d’eux, et rendre plus méprisable le penchant qui nous y livre, je conclurais au contraire que le moyen le plus convenable pour gouverner les enfants est de les mener par leur bouche. Le mobile de la gourmandise est surtout préférable à celui de la vanité, en ce que la première est un appétit de la nature, tenant immédiatement au sens, et que la seconde est un ouvrage de l’opinion, sujet au caprice des hommes et à toutes sortes d’abus. La gourmandise est la passion de l’enfance ; cette passion ne tient devant aucune autre ; à la moindre concurrence elle disparaît. Eh ! croyez-moi, l’enfant ne cessera que trop tôt de songer à ce qu’il mange ; et quand son cœur sera trop occupé, son palais ne l’occupera guère. Quand il sera grand, mille sentiments impétueux donneront le change à la gourmandise, et ne feront qu’irriter la vanité ; car cette dernière passion seule fait son profit des autres, et à la fin les engloutit toutes. J’ai quelquefois examiné ces gens qui donnaient de l’importance aux bons morceaux, qui songeaient, en s’éveillant, à ce qu’ils mangeraient dans la journée, et décrivaient un repas avec plus d’exactitude que n’en met Polybe à décrire un combat ; j’ai trouvé que tous ces prétendus hommes n’étaient que des enfants de quarante ans, sans vigueur et sans consistance, fruges consumere nati. La gourmandise est le vice des cœurs qui n’ont point d’étoffe. L’âme d’un gourmand est toute dans son palais ; il n’est fait que pour manger ; dans sa stupide incapacité, il n’est qu’à table à sa place, il ne sait juger que des plats ; laissons-lui sans regret cet emploi ; mieux lui vaut celui-là qu’un autre, autant pour nous que pour lui. Craindre que la gourmandise ne s’enracine dans un enfant capable de quelque chose est une précaution de petit esprit. Dans l’enfance on ne songe qu’à ce qu’on mange ; dans l’adolescence on n’y songe plus ; tout nous est bon, et l’on a bien d’autres affaires. Je ne voudrais pourtant pas qu’on allât faire un usage indiscret d’un ressort si bas, ni étayer d’un bon morceau l’honneur de faire une belle action. Mais je ne vois pas pourquoi, toute l’enfance n’étant ou ne devant être que jeux et folâtres amusements, des exercices purement corporels n’auraient pas un prix matériel et sensible. Qu’un petit Majorquin, voyant un panier sur le haut d’un arbre, l’abatte à coup de fronde, n’est-il pas bien juste qu’il en profite, et qu’un bon déjeuner répare la force qu’il use à le gagner ? Qu’un jeune Spartiate, à travers les risques de cent coups de fouet, se glisse habilement dans une cuisine ; qu’il y vole un renardeau tout vivant, qu’en l’emportant dans sa robe il en soit égratigné, mordu, mis en sang, et que, pour n’avoir pas la honte d’être surpris, l’enfant se laisse déchirer les entrailles sans sourciller, sans pousser un seul cri, n’est-il pas juste qu’il profite enfin de sa proie, et qu’il la mange après en avoir été mangé ? Jamais un bon repas ne doit être une récompense ; mais pourquoi ne serait-il pas quelquefois l’effet des soins qu’on a pris pour se le procurer ? Émile ne regarde point le gâteau que j’ai mis sur la pierre comme le prix d’avoir bien couru ; il sait seulement que le seul moyen d’avoir ce gâteau est d’y arriver plus tôt qu’un autre. Ceci ne contredit point les maximes que j’avançais tout à l’heure sur la simplicité des mets, car, pour flatter l’appétit des enfants, il ne s’agit pas d’exciter leur sensualité, mais seulement de la satisfaire ; et cela s’obtiendra par les choses du monde les plus communes, si l’on ne travaille pas à leur raffiner le goût. Leur appétit continuel, qu’excite le besoin de croître, est un assaisonnement sûr qui leur tient lieu de beaucoup d’autres. Des fruits, du laitage, quelque pièce de four un peu plus délicate que le pain ordinaire, surtout l’art de dispenser sobrement tout cela : voilà de quoi mener des armées d’enfants au bout du monde sans leur donner du goût pour les saveurs vives, ni risquer de leur blaser le palais. Une des preuves que le goût de la viande n’est pas naturel à l’homme, est l’indifférence que les enfants ont pour ce mets-là, et la préférence qu’ils donnent tous à des nourritures végétales, telles que le laitage, la pâtisserie, les fruits, etc. Il importe surtout de ne pas dénaturer ce goût primitif, et de ne point rendre les enfants carnassiers ; si ce n’est pour leur santé, c’est pour leur caractère ; car, de quelque manière qu’on explique l’expérience, il est certain que les grands mangeurs de viande sont en général cruels et féroces plus que les autres hommes ; cette observation est de tous les lieux et de tous les temps.

Ce second extrait digère son alphabet de cette manière dénombrée : A 343 , B 36, C126, D143, E 727, F57, G56, H19, I283, J18, K0, L245, M103, N 353, O220, P123, Q80, R272, S370,  T310, U321, V47, W0, X18, Y12, Z2

Ces deux extraits passés à l’imagination de l’esprit anagramme donnent deux poèmes que nous voulons partager avec vous. Et maintenant que vous connaissez la fable des lettres, nous pouvons dévoiler celle des corpus poèmes.

Premier compost

On était petit populo dans la poussière du bled Cotonou.
Nus et nues calculant le dard de nutriment du soleil.
La poussière nous habillait de port d’ocre perceptible.

Nous creusions des tunnels, des galeries trop parallèles, et nous y entassions les mille trésors à grignoter dur. Il y pullulait des objets contondants, des caoutchoucs plus que succulents, des bâtons ronds à croquer, des traits verts alambiqués, des poules à qui mieux mieux, des troncs enclenchés de senteurs, des plantes quarderonnées… plénitudes.

Bref, l’emprunt sculptural d’un monde. Nos mains travaillaient, et à l’aveugle nous portions à nos bouches les infinitésimaux cristaux de la poussière. Portions à nos bouches formes, difformes et informes. Bien sûr, nos parents venaient nous chercher pour nous quantifier dans leur sécurité sans saveur mais si les souvenirs sont bons, si les cauchemars miens ne m’ont pas opéré des rêves d’enfance, nous retournions prompts et restions à longueur d’heures à se gaver de poussière, de soleil et de cette lune si c’est la période lunaire, de ces étoiles quand elles hypnotisaient, la geste de l’univers dardait à notre portée. Nous nous sevrions de la vie barricadée, passions les quatre murs et explosions les clôtures pour prendre d’assaut cette artère de deux mètres sur deux devant la maison familiale. Nous nous disputions beaucoup avec les chats, les poules, les coqs. Quelques fois une indigestion passagère opprimait l’un de nous et cette journée était morte pour nous. Mon immunité actuelle, dont je ne doute guère, a été acquise en cette période d’ébats sensuels avec l’ocre. Une poussière à couper au couteau tant sa densité était palpable.

Là, je suis confiné et me love d’oripeaux d’avant comme pour m’enfanter une décolletée de souvenirs. Les jusants éclatent au milieu de mes confins. Ils s’accumulent, m’affolent et m’affranchissent bizarrement de tout sempiternel mélancolique.

Mais foutu monde !
L’on ne convoque que sonnant et trébuchant.
L’on ne convoque que l’appartenance au clinquant.
L’on ne compte que le clinique.
Mais la vie est microbe proportionnel et en ce temps-là l’air de
notre aire était la vie.
L’effet d’errer, terrien.
L’effet tropical bichonné.
L’effet d’un royaume d’efficience et d’aquarelle.
L’effet d’impression pullule d’individus.
L’effet libre fleuve à enquiller.
Habiller par cet effet multiple, par cette guilde d’armures, par le cri d’antan, par le chant-quinconce, par l’ancien pendule, par la pendule des imaginaires.
Habiller par le récit écrit dans le sable d’un brillant, j’erre en cette pensée d’esprit préférentiel qui trinque, peint, chérit, titre et relit, invente le port d’enfance.

Deuxième compost

Si vous le voyez, dites-lui qu’on le pourchasse,
que notre mère a lancé l’enquête effervescente.

Dites-lui qu’on le traque, que la quête est musquée.
La dernière fois qu’on l’a aperçu, il était beau souffle, saveurs en flaveurs, entre pluie et soleil.
Un soleil étrenné avec les carminés rayons.
Une clarté en fragrante frange.
Un astre qui danse sur un palais.
Le palais, cercle agapes.
Les agapes en quinconce continuum.
Le jalon en collectivités.
Soudain, du jour au lendemain,
il était devenu une appoggiature fugueuse, squelettique, absent.

Dites-lui qu’on le débusque,
Que notre père a la tension artérielle en flux montant à force de ressasser.
Dites-lui que notre papa fait des offrandes au soleil pour le joindre
Dites-lui qu’il est le bienvenu.

La première fois que je l’ai vu, il était mes matins de classe,
l’ange, les syllepses, il venait par des senteurs diverses et variées.
Déjà un goût à l’aventure, au départ en dedans de sa tête,
le cœur en chœur attenant  avec les désirs en partance.

Partir d’un battement de fragrante fleur,
partir d’un haricot quaternaire,
partir d’un doigté d’arachide,
partir de l’ocre de l’ange poussière,
partir d’un grand égrappage de raisins.

La marche aux arpenteurs.
La querelle d’incertaine scène.
Et soudain une absence prolongée, ce punctum cacophonique,
exils sans plus.

Il était sorti de son palais pour aller contaminer un quidam, ou
simplement pour se répandre sans se reprendre.
Je me souviens qu’il était sorti un peu goguenard, un peu ébaubi.

Il nichait des yeux de verre approfondis au beurre noir ?
Je ne pense…
Mais je suis sûr du rouge orgue de son regard obtus.
On dirait un jalon rêvant un arpent de gaufrettes à l’azur.
On dirait un ciel nervuré d’identification.
On dirait la substance du monde, effet populo.
Mais du jour au lendemain il a disparu.
Quelqu’un disparaît.
Un arôme trépassait.
Un odorat repassait le néant.
Il n’est plus là, ni mort ni vivant, cette terrible incertitude nous
reste comme une masse.

Sa place est structurellement froide.

La maison est scrupuleusement vide.
Ennui ! Quel fluxmètre d’ennui !
Les enfants au bout de deux quinquins moments sont passés à
autre chose.

Les yeux à sec !
Le pharynx désert.
Errant ici et là dans leur vulgarité conséquence de cette perte.
Telle femme déambule ici et là dans sa robe à contours cyans et
blancs.
Telle autre dépourvue d’exquises villosités dégoûte les aliments
en gloutonnant.
Tel homme ânonnant rang sur rang l’inanité béate.

Il était un frère de langue appropriée.
Il était une allégorie à la quintessence pure.
Il était un nerf trijumeau.
Nous étions un sens, une trinité sans nitrite.

Ensemble en la lagune boueuse du village, on y arrivait toujours.
On arrivait toujours à cueillir un temps d’arôme. Un flirt de sel.
Un suc en cinq noces.

Les faits sont têtus.
Les faits restent dans nos têtes.
Les faits indélébiles nous quantifient.
Si on vous embête de le retrouver, monsieur, madame, dites-lui
que nous le recherchons.

Chaque soleil confine sa part d’ombre.

Il aurait pu être un pilote de nos cortex cérébraux, comme il
l’avait toujours clamé.
Mais ici la vie crayonne dur et les neurotransmetteurs peuvent
manquer à l’appel.

Il a rejoint les espèces sonnantes et trébuchants écus,
Vu que tout est question de viatique, de somme, de recette, de picaille.
Il a foutu le camp dansant, vu que le monde tourne autour de
quibus, de brique, de frusquin.

Il a jeté le manche après la cognée, vu que nous satellisons
autour des laiteux numéraires de fortunes.

Quelle infortune.
Quel désagrément.
Quelle catacombe.
Maintenant, nous sommes sortis de nos quitus, de nos logiques, de nos anges.
Maintenant, nous existons dans cette amertume, dans cet aigre, dans ce salé.
Maintenant, nous sommes sortis de nos papilles, de nos doux moments, de nos onctueux faciès.
Maintenant, nous existons dans l’astringent, dans l’âpre, dans l’acide.

Et nous sommes sans boussoles, spleenétiques.
Comment le trouver ?
Par quelle magie le retrouver ?
Par quelles sensibilités tactiles, olfactives et gustatives le rattraper ?

Dites monsieur.
Dites madame.
Que ce monde ne peut être sans sa calme présence.
Dites que ce monde est querelle en son absence.
Dites-lui de reprendre surface.

Il est cet art ancestral, rare neurogenèse.
Il nous accompagnait depuis le fœtus, assurant prénatal.
Il nous habituait à prendre les aliments consommés par nos mères.

Et maintenant l’être disparaît.
Il nous fausse compagnie.

Il nous laisse pantois, pantomimes sans souplesses.
Il nous laisse dans notre croquignolesque de fable.

Pour le retrouver,
nous lui adressons ce frac poème,
nous lui adressons ce temps effet pendule,
nous lui adressons cette nappe ingénument.

Goût plurilingue.
Vers à s’empiffrer.

Toi qui enquiquinais tôt ce qui pourrait être fatal.
Toi qui quoique invisible enquiquinais le dégoût.
Toi qui, quille donnant le sens équilibre.
Jusqu’en tes lettres,
deux voyelles pour deux consonnes.
Quel équilibre !
Appelle.

J’appelle, appelle le repli.

Ensemble nous appelons le goût.
Le goût de nos enfances.
Le goût qui du terreau naissant échappe.
Le goût, pays mystique d’ordalies.

Accepte,
sens sur sens.
que ton règne revienne.
Accepte,
essence par essence,
que ta peau aime et graphe.
Accepte,
ressac par ressac, temps fragrance.
Accepte.

Que cette terre s’imprègne de tes humeurs.
Que ton arc-en-ciel affleure.
Qu’il densifie l’effervescence turgescente.


1. Jean-Jacques Rousseau, Émile ou De l’éducation, Livre I, in Œuvres complètes de J.-J. Rousseau, tome II, édition Alexandre Houssiaux libraire, 1852, pp. 424-425.
2. Ibid. Livre II, pp. 484-485.

Illustration : Jean-Jacques Rousseau par Maurice-Quentin de La Tour