Gourmand professionnel ? Comment assumer l’ambivalence du gourmand ? On lui prête bien des défauts, mais il aime les cultiver. En un sens, le gourmand est plus modeste que le gastronome. Il apprécie d’ailleurs cette modestie. Il apprécie aussi flirter avec la gloutonnerie, avec néanmoins une certaine mesure. Il assume pleinement le caractère excessif de sa passion et n’en est pas moins exigeant. Ériger cette passion en art de vivre ? Non, plutôt un métier.